De la sculpture à la céramique, en résonance, le travail d’Emmanuelle Piquart propose des déclinaisons d’un monde en transformation. Terres animées, bronzes, figures, rêveurs, installations de portraits et récemment colonnes de faïence et d’or. Elle vit et travaille à Paris.
Une ligne directrice, son petit peuple d’argile, figures en mouvement, rapides, fugaces ou affirmés ; des imbéciles heureux, débonnaires, bruyants ou pudiques, graves ou emportés. Ses sujets sont des regardeurs-regardés et leur échelle fait zoomer sur le théâtre de nos émotions et l’état de nos âmes. Miroir qui fait loupe, mise en abîme de notre humanité.
Ses céramiques sont des objets modelés, en arrêt à un moment d’équilibre. Des formes simples et pleines, aux bords dansants. Des vases, coupes, coupelles et gobelets : ils sont des contenants connus et réinventés, terres nues ou harmonies de couleurs émaillées. Chacun garde les empreintes de sa réalisation et s’offre à l’usage dans l’évidence de son unicité.
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Emmanuelle Piquart’s work, from sculpture to pottery, suggests different aspects of our changing world.
Her sculptures are portrait installations. These animated clay bits make up a catalogue of either quick, transient or asserted moving characters: they are happy fools, easy-going, loud or modest, solemn or quick-tempered people. Emmanuelle’s figures are observers/observed subjects whose small scale enhances our experience of our human soul and emotions.
Her small clay population is a mirror acting as a magnifying-glass on humanity.
Emmanuelle Piquart’s pottery is made up of modeled objects, standing still at a moment of equilibrium. Her bowls, dishes, cups and mugs– with simple and full shapes, their edges dancing before our eyes– are all well-known containers being reinvented. Each of these bare or color-enameled potteries bears the marks of its making/process while offering itself to everyone’s use in its very obvious uniqueness.
- Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris
- 2e Prix de portrait Paul-Louis Weiller à l’Académie des Beaux-Arts en 2000
- Prix par la Fondation Ecart-Pomaret sous l’égide de l’Institut de France en 2011